Premier petit dej au rectorat après une nuit très très courte. Rencontre matinale avec le personnel du rectorat et M. Le Recteur... A suivre...
Jeudi 26 août 2010,
Les « mutez-nous » campent au rectorat de Bordeaux (*) à partir de 9h00.
Mamans et professeurs des écoles nous voulons simplement travailler ET vivre avec notre famille
Nous sommes mamans et professeurs des écoles. Nous camperons devant le rectorat de Bordeaux à partir du jeudi 26 août et cela jusqu’à ce que nous soyons entendues et qu’une solution nous soit proposée. Nous resterons dormir sur place si nécessaire.
Nous dénonçons un système de mutation injuste et discriminant ; lorsque nos conjoints furent mutés dans la région, mères de jeunes enfants, nous n’avons eu d’autre possibilité que de les suivre et, à cette fin, de nous mettre en congé parental ou en disponibilité.
Le système de calcul des barèmes actuel nous met dans l’impossibilité d’exercer un jour à nouveau notre métier .
Certaines, pour récupérer leur emploi, ont du partir à des centaines de kilomètres de leur famille, et cela sans aucune échéance, avec des conséquences familiales, de santé et financières catastrophiques.
Cette année encore nos demandes n’ont pas abouti alors que d’autres, dans des situations bien moins dramatiques, sans enfant, ou avec des barèmes inférieurs, ont obtenu satisfaction. Le « jeu » des permutations informatiques nous a laissé au bord du chemin et le rectorat a annoncé qu’aucun dossier provenant d’autres académies ne serait examiné.
Nous sommes des enseignantes formées, expérimentées, motivées, volontaires pour assurer tout poste, mais contraintes à l’inactivité depuis plusieurs années avec pour raison annoncée « le bon fonctionnement du service » alors même que l’on demande à des retraités de reprendre du service, que les centres de formation IUFM ferment et que des étudiants sans formation professionnelle et sans expérience seront dorénavant recrutés.
Malgré tous nos courriers, nos demandes d’audience, et le soutien de nombreuses personnes et quelques élus, nous continuons a être ignorées par notre administration. Nous en avons assez de cette injustice, de ce dédain, et ferons en sorte de ne plus être terrées dans le silence, la lourdeur et l’opacité du système.
Valérie Motti 06.14.63.57.41
Elsa Basdevant 06.80.43.31.91
Enseignante SDF, c'est tout un métier! :)
15 jours après ma demande d'audience auprès du recteur, aucune réponse...Ni même un message comme quoi ma demande est prise en considération. Certains ne me trouveront pas très patiente...Ok peut être...
Donc j'appelle...
"Oui, oui, votre demande est entrée sur informatique, mais on ne peut pas vous donner de délai"... et les vacances arrivent.
Je décide donc de me déplacer, de me présenter directement sans rendez vous et d'y rester le temps qu'il faut pour être reçue. Quelques vivres seront peut être nécessaires...
Sur le site du rectorat on peut lire :
"Les services du rectorat sont ouverts au public de 9 h 00 à 11 h 45 et de 14 h 00 à 16 h 45, avec les exceptions suivantes :
* les enseignants sont reçus le : mardi, mercredi et jeudi après-midi par les gestionnaires de la DPE"
ça tombe bien on est mercredi!!
Devant le rectorat de Bordeaux
Je me présente donc à 13h35 à l'entrée,- "revenez à 14h00"- "Je ne peux pas attendre dedans?" - "non"
Bon, comme je suis une fille docile et puis je viens juste de me taper 190 km,1h00 de plus pour me garer, plus un peu de vélo dans les rues de Bordeaux, je ne suis pas à 25min près...
A 13h55 je passe l'entrée (oui c'est bon, juste 5 min avant...), pour me présenter cette fois ci à l'accueil...
"Bonjour, je suis enseignante du 1er degré et je voudrais parler au responsable du personnel", Pas de chance personne ne s'occupe des enseignants du 1er degré au rectorat... On ne sait pas vers qui me diriger... "Et les infos sur le site?"- "ah non ça ce n'est plus d'actualité"-"Le recteur alors?"... Zut il est à Paris aujourd'hui.
On m'installe donc dans un box à côté de l'accueil. Le décor : une table, 3 chaises, un téléphone. "Je vais vous passer le secrétariat du recteur"
Mon premier interlocuteur au rectorat...
Je résume pour faire vite : personne ne peut rien faire pour moi, merci, au revoir.
Et moi, toujours toute seule dans mon box, en train de parler au téléphone grâce à un fantastique jeu de standard, à des gens qui sont dans les bureaux d'à coté!!!!!!!
Je retourne à l'accueil et fini pas arriver à entrer dans le bureau du médiateur, qui n'est pas là, mais son collègue, embêté par la situation fini quand même par m'amener auprès des personnes avec qui j'ai parlé au téléphone... Je rencontre la responsable de cabinet du recteur qui prend tout de même un bon moment pour me recevoir. J'avoue que je craque et en oublie une bonne partie de mes arguments percutants préparés avant mon arrivée.
Et à nouveau le même discours : personne ne s'occupe des entrées des PE dans l'académie, c'est chaque inspecteur qui décide.- Et les directives? - Ce sont des décisions communes prises avec les IEN - Et la façon dont on applique les règles, le recteur il n'a pas son mot à dire? - On fait au moins pire, avec ce qu'on nous donne...
Bref, je devrais prendre rendez-vous avec les responsables du personnel de chaque inspection demandée. Allons y pour le 64 et le 40!! Ils seront prévenus de mon appel par le rectorat...
Je ne dormirai donc pas là cette nuit, mais ce ne sera pas ma dernière action avant les vacances...
j'attends toujours la réponse à ma demande d'audience, je me présenterai aux inspections que j'obtienne ou non un rendez-vous, et y resterai s'il le faut.
Donc moi et mon syndrome "pieds-mains-bouche", on retourne au pays, car je suis épuisée. Oups ! J'y pense maintenant... C'est un peu contagieux, mais sans plus... Ce n'est pas très grave ; ça pique bien et c'est très fatiguant, un peu comme tout mon périple pour trouver juste à parler à une personne responsable...
Mail envoyé aujourd'hui après je ne sais combien d'appels passés...
Monsieur le Recteur de l’Académie de Bordeaux,
Par la présente je sollicite une audience afin de trouver une issue à ma situation qui est aberrante et invivable.
Je sais que ma situation est connue de vos services puisque vous avez reçu déjà plusieurs courriers de différents députés, mais j’en fais un bref rappel tout de même puisque je me sens complètement déconsidérée.
Je suis enseignante depuis le 1er septembre 2000 dans le Rhône où mon conjoint fonctionnaire de Police avait été affecté en 1998. Nous nous sommes pacsés en 2002 et avons deux enfants que nous avons fait naître dans notre région (64), à Bayonne, près de nos deux familles et où nous demandions chaque année notre mutation. Nous savions que cela prendrait du temps, mais c’est un sacrifice connu, accepté, pour exercer chacun un métier que nous avions choisi, dans lequel nous nous efforçons de donner le meilleur. Au bout de 10 ans, mon conjoint a obtenu sa mutation, le 1er septembre 2008 à Hendaye. Avec un enfant de 3 ans et une petite fille de quelques mois, seul le congé parental me semblait envisageable pour ne pas éclater la famille, en attendant ma mutation…
Mais celle-ci ne vient toujours pas… Même après 2 ans, même après avoir fait le sacrifice de reprendre mon activité à 900 km de mes enfants pour « gagner des points », même en ayant demander « large » au permutations informatiques (au moins 40 enseignants avec moins de points que moi ont obtenu des départements que j’avais moi-même demandés), même en ayant cette année encore mon exeat et maintenant en plus une majoration pour raison médicale car en effet cette situation sans échéance m’anéantit. Je vous invite à consulter mon blog (http://mutezmoi.over-blog.org) pour plus de détails sur ma situation, mais aussi pour lire le désespoir chez d’autres familles, ainsi que la pétition qui se met peu à peu en place et la demande d’un changement de système faite par un député à l’Assemblée Nationale et illustrée par mon cas.
Il ne m'est pas possible d'accepter que "les demandes d'inéats ne seront accordées qu'à des enseignants déjà dans l'Académie" quand on est obligé de partir pour plusieurs semaines loin de ses deux jeunes enfants, sans logement, pour pouvoir exercer son métier. J’envisageais de venir dormir cette nuit devant le rectorat, et les suivantes aussi, mendiant un poste pour l’an prochain… Cette demande écrite m’apaisera peut être pour ce soir et repoussera peut être mon départ…
Ce système est injuste et inhumain, une solution doit être trouvée, et je souhaite donc vous rencontrer au plus vite à ces fins. Veuillez agréer, Monsieur le Recteur d’Académie, mes respectueuses salutations.
Afin d'appuyer toutes les démarches entreprises et en soutien à tous ces enseignants victimes de ce système injuste et inhumain, signez la pétition en ligne, et faites tourner à tous vos contacts.
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=7213
Le texte :
Il existe des dysfonctionnements dans le système de mutation des professeurs des écoles, mettant des familles en situation de grande détresse.
Ainsi une maman de deux jeunes enfants s'est vue contrainte, afin de récupérer son emploi, de retourner travailler après son congé parental à 900 kilomètres de sa famille et de son logement. Depuis 8 et 10 ans, elle et son conjoint demandaient leurs mutations dans leur département d'origine. Son conjoint, fonctionnaire, obtient satisfaction en septembre 2008. Elle est toujours enseignante "SDF", éloignée de sa famille, et ne peut voir ses enfants que lors des vacances scolaires. Ces derniers, âgés de deux et cinq ans, vivent avec leur père, obligé de travailler dans un service de nuit pour s'organiser au mieux en journée. Cet exemple concret n’est pas un cas isolé, et met à jour les failles du système de mutation :
- il doit mieux prendre en considération les enfants (qui comptent pour 15 points dans le barème, alors qu'il en faut plus de 500 pour intégrer un département), mieux prendre en compte les distances qui séparent les familles.
- Il ne permet pas de respecter le principe selon lequel, après un congé parental, un fonctionnaire doit pouvoir demander un nouvel emploi au plus proche de son domicile, et que cette demande soit examinée avec une priorité de mutation (article 60 de la loi du 11 janvier 1984).
- Il ne tient pas compte de la résidence commune et de l'incapacité financière à pouvoir se reloger lorsque la famille est établie dans un foyer unique.
- Enfin, le système actuel est facile à biaiser : de très jeunes enseignants pacsés l'année même du concours, sans enfant, obtiennent leur mutation au bout de deux ou trois années d'ancienneté, alors que d'autres attendent depuis huit ans...
C'est pourquoi, nous vous demandons, Monsieur le Ministre de l'Education Nationale, de bien vouloir réviser les grilles de calcul des barèmes de manière à s'adapter aux situations familiales et modifier le système de mutation interdépartemental des professeurs des écoles afin de prendre en compte la dimension humaine et non plus seulement l'aspect comptable des choses.
M. David Habib, Député et Maire de Mourenx qui m'informe que mes appels ont fait l'objet de sa part, d' une question écrite, publiée dans le Journal Officiel de l'assemblée Nationale du 20 avril dernier.
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-76792QE.htm
"M. David Habib alerte M. le ministre de l'éducation nationale sur les dysfonctionnements qui existent dans le système de mutation des professeurs des écoles, mettant des familles en situation de grande détresse. Ainsi une maman de deux jeunes enfants s'est vue contrainte, afin de récupérer son emploi, de retourner travailler après son congé parental à 900 kilomètres de sa famille et de son logement. Depuis 8 et 10 ans, elle et son conjoint demandaient leurs mutations dans leur département d'origine. Son conjoint, fonctionnaire, obtient satisfaction en septembre 2008. Elle est toujours enseignante "SDF", éloignée de sa famille, et ne peut voir ses enfants que lors des vacances scolaires. Ces derniers, âgés de deux et cinq ans, vivent avec leur père, obligé de travailler dans un service de nuit pour s'organiser au mieux en journée. Cet exemple concret met à jour les failles du système de mutation : il doit mieux prendre en considération les enfants (qui comptent pour 15 points dans le barème, alors qu'il en faut plus de 500 pour intégrer un département), mieux prendre en compte les distances qui séparent les familles. Il ne permet pas de respecter le principe selon lequel, après un congé parental, un fonctionnaire doit pouvoir demander un nouvel emploi au plus proche de son domicile, et que cette demande soit examinée avec une priorité de mutation (article 60 de la loi du 11 janvier 1984). Il ne tient pas compte de la résidence commune et de l'incapacité financière à pouvoir se reloger lorsque la famille est établie dans un foyer unique. Enfin, le système actuel est facile à biaiser : de très jeunes enseignants pacsés l'année même du concours, sans enfant, obtiennent leur mutation au bout de deux ou trois années d'ancienneté, alors que d'autres attendent depuis huit ans... C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire savoir quelles dispositions il envisage de prendre pour que les grilles de calcul soient révisées de manière à s'adapter aux situations familiales et prendre en compte la dimension humaine et non plus seulement l'aspect comptable des choses."
C'est sûr, les changements ne sont pas encore opérés et les mutations pas encore , mais au moins il y a une question et officielle celle-là!
Je vous propose dans un premier temps de cliquer sur le lien de l'Assemblée, et de vous inscrire pour "être alerté de la réponse" (lien en haut à gauche), j'imagine que le nombre de personnes suivant une question doit être répertorié quelque part et que ces statistiques doivent être vues par les personnes y répondant...
Voilà un mois qu'aucun nouvel article n'est publié dans mon blog...
Pourquoi? Rien de bien nouveau à dire jusqu'à aujourd'hui...je ne suis pas retournée travailler sur Lyon, cela est bien trop difficile de laisser ma famille ici pour les 11 semaines qui restent. 11 semaines d'absence, et une classe à assurer cela ne me semble pas possible, même si mon statut ne m'est pas facile à assumer... C'est pas glorieux quoi!
Donc depuis un mois quoi de neuf? Je vous arrête de suite ; NON JE N'AI TOUJOURS PAS MA MUTATION!
Je viens de terminer mes demandes d'Inéat-Exéat, sachant que pour le 64, comme le dit l'Inspecteur lui même, "la probabilité d'obtenir un inéat dans les Pyrénées Atlantiques reste quasiment nulle".
J'ai encore un petit espoir pour les Landes....Et j'entame un dossier médical pour ma santé qui, forcément, pâtit de cette situation inextricable.
Durant ces dernières semaines,même sans nouvel article, de nombreux visiteurs sont tombés sur mon blog, surtout depuis les résultats des permutations : 1600 visites en 3 mois! (bon, ok, certains viennent vérifier tous les jours si il y a des news :))) . Mais beaucoup sont arrivés directement par un célèbre moteur de recherche, même si parfois la requête était "je suis sdf et fonctionnaire" ou encore "ça me fout la gerbe"!
J'ai donc eu quelques témoignages et encouragements d'enseignants dans ma situation, ou en phase de le devenir, chacun se débattant dans son coin, frappant à toutes les portes, mais sans voir d'issue pour le moment...
Parmi eux, Hélène, maman de 3 enfants âgés de 2, 8 et 12 ans, mariée à un homme travaillant en Dordogne,pensait pouvoir quitter le Loir et cher,mais depuis deux ans, sa demande reste lettre morte avec 230 points alors que certains sont rentrés dans le département avec 22 points...
Sa situation a été exposée dans journal Sud Ouest du 14 avril : http://www.sudouest.fr/2010/04/14/le-flou-des-mutations-65266-4625.php
Quant à moi, j'ai continué à interpeller les députés sur ma situation, me justifiant avec ma lettre alertant sur un dysfonctionnement du système des permutations qui engendre des situations familiales aberrantes. Et aujourd'hui, je reçois un courrier de David Habib, Député et Maire de Mourenx qui m'informe que mes appels ont fait l'objet de sa part, d' une question écrite, publiée dans le Journal Officiel de l'assemblée Nationale du 20 avril dernier.
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-76792QE.htm
"M. David Habib alerte M. le ministre de l'éducation nationale sur les dysfonctionnements qui existent dans le système de mutation des professeurs des écoles, mettant des familles en situation de grande détresse. Ainsi une maman de deux jeunes enfants s'est vue contrainte, afin de récupérer son emploi, de retourner travailler après son congé parental à 900 kilomètres de sa famille et de son logement. Depuis 8 et 10 ans, elle et son conjoint demandaient leurs mutations dans leur département d'origine. Son conjoint, fonctionnaire, obtient satisfaction en septembre 2008. Elle est toujours enseignante "SDF", éloignée de sa famille, et ne peut voir ses enfants que lors des vacances scolaires. Ces derniers, âgés de deux et cinq ans, vivent avec leur père, obligé de travailler dans un service de nuit pour s'organiser au mieux en journée. Cet exemple concret met à jour les failles du système de mutation : il doit mieux prendre en considération les enfants (qui comptent pour 15 points dans le barème, alors qu'il en faut plus de 500 pour intégrer un département), mieux prendre en compte les distances qui séparent les familles. Il ne permet pas de respecter le principe selon lequel, après un congé parental, un fonctionnaire doit pouvoir demander un nouvel emploi au plus proche de son domicile, et que cette demande soit examinée avec une priorité de mutation (article 60 de la loi du 11 janvier 1984). Il ne tient pas compte de la résidence commune et de l'incapacité financière à pouvoir se reloger lorsque la famille est établie dans un foyer unique. Enfin, le système actuel est facile à biaiser : de très jeunes enseignants pacsés l'année même du concours, sans enfant, obtiennent leur mutation au bout de deux ou trois années d'ancienneté, alors que d'autres attendent depuis huit ans... C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire savoir quelles dispositions il envisage de prendre pour que les grilles de calcul soient révisées de manière à s'adapter aux situations familiales et prendre en compte la dimension humaine et non plus seulement l'aspect comptable des choses."
C'est sûr, je n'ai pas encore ma mutation et il n'y a pas encore de réponse, mais au moins il y a une question et officielle celle-là!
Je vous propose dans un premier temps de cliquer sur le lien de l'Assemblée, et de vous inscrire pour "être alerté de la réponse" (lien en haut à gauche), j'imagine que le nombre de personnes suivant une question doit être répertorié quelque part et que ces statistiques doivent être vues par les personnes y répondant...
Ensuite, pour tous ceux qui sont dans ma situation, je propose de récupérer vos témoignages afin de réaliser un dossier relatant les nombreuses familles et leurs situations bien concrètes qui sont concernées par cette question et qui pourront appuyer cette demande nationale de changement [Adresse : v_motti@hotmail.com].
Mutualisons nos efforts pour obtenir gain de cause, et merci à ceux qui me soutiennent même s'ils ne sont pas concernés directement.
Peut-être qu'un envoi massif au Ministre de l'Education Nationale serait par la suite judicieux...
N.B. : Note personnelle pour deux amies qui se reconnaîtront : si vous pouviez conserver encore quelques temps mon "carton loose", ça m'arrangerait... Je sais, c'est pas facile... Mais il faut voir le bon côté des choses, ça fait plein d'histoires à raconter... Vous pourriez faire un blog d'ailleurs :) Et puis après, promis, je viens le récupérer et on s'en débarasse ;)
Les résultats de la Gironde! Ben oui, ce n'est sans doute pas la solution de facilité d'habiter Anglet et de travailler à Bordeaux, mais au moins y'a des trains , et sur un mi-temps ça pourrait être viable (même si financièrement pas vraiment), en tout cas plus que Lyon : il y a 170km à peine!! Et les chances de revenir l'année suivante dans le 64 seraient plus importantes.
Mais il y a un problème... Ben oui! Le département ne touche pas celui du 64, il n'est pas "limitrophe"; il y a les Landes entre les deux... Donc je n'ai pas les points de rapprochement pour ce département... Je n'ai que mon ancienneté de 8 ans et mes 2 enfants!!! Une paille quoi, rien de bien important, d'où mon score de 53 points!!!!!
Ah tiens, c'est le seul département où 3 enseignants du Rhône sont mutés, le dernier avec 253 points. Avec les points de rapprochement ça l'aurait fait.... C'est ballot!!
Il fallait que je me pacse avec quelqu'un des Landes... Un ou une volontaire pour l'année prochaine?
Et bien oui, avec quelqu'un des Landes ça maximise les chances car le département étant limitrophe du 64, du 33, 32 et 65, il permet de faire le plein de points! Quelle cruche je fais quand même!
Sinon il y a au moins 10 mutés dans le 33 avec moins de points que moi, malgré mon petit barème ... Mais ils n'arrivent pas du Rhône... C'est donc normal!
Une petite info pour répondre à un commentaire précédent concernant les termes "mutations", "permutations" et le fonctionnement du grand manège : (http://sgen-cfdt-plus.org/IMG/pdf/PE189_mut_1.pdf)
Pour les résultats 2010, les barèmes minimum d'entrée ou de sortie présentés sont le résultat d'une mutation suivie parfois d'une amélioration par permutation. Les stastistiques communiquées par le ministère ne nous permettent pas de présenter les barres après la première phase de mutation.
MUTATIONS INFORMATISÉES : COMMENT ÇA MARCHE ?
Chaque candidat peut demander jusqu’à six départements différents. Depuis le changement opéré en 2009,
le système informatique procède à la mutation directe des candidats (on ne parlera plus de permutations).
Les IA et le ministère déterminent, pour chaque département, les capacités d’accueil qu’ils réserveront à la mobilité géographique des personnels. Dans un premier temps, les postes ainsi dégagés seront attribués, par mutation, aux candidats ayant le plus fort barème (candidats classés par barème décroissant), sans tenir compte de leur département d’origine.
Ensuite, le système reprend l’ensemble des candidatures n’ayant pas obtenu satisfaction ou ayant obtenu un
autre voeu que le voeu de rang n°1. Le système informatique va tenter d’améliorer ces mutations par des chaînes
multiples (permutations) pour augmenter le nombre de mouvements possibles qui peuvent être réalisés d’un département vers un autre.
Pourquoi je râle moi? Alors que c'est l'ordinateur qui choisi la solution la plus juste, la plus humaine, celle qui fera qu'un maximum de personnes sera contente, parce que certains n'auront pas eu leur 1er voeux... Je suis vraiment trop égoïste...
Tableau :
BARRES DES ENTRANTS du DEPARTEMENT GIRONDE academie de BORDEAUX ANNEE 2010 |
||||||
Provenance |
Academie |
Barre min des entrants |
Nombre total d'entrants |
|
|
|
BOUCHES DU RHONE |
AIX-MARSEILLE |
236.00 |
1 |
|
|
|
AUTES ALPES |
AIX-MARSEILLE |
22.00 |
1 |
|
|
|
VAUCLUSE |
AIX-MARSEILLE |
235.00 |
1 |
|
|
|
OISE |
AMIENS |
381.00 |
1 |
|
|
|
DORDOGNE |
BORDEAUX |
229.00 |
16 |
|
|
|
LANDES |
BORDEAUX |
26.00 |
3 |
|
|
|
LOT ET GARONNE |
BORDEAUX |
222.00 |
11 |
|
|
|
PYRENEES ATLANTIQUES |
BORDEAUX |
33.00 |
3 |
|
|
|
CORSE DU SUD |
CORSE |
45.00 |
1 |
|
|
|
SEINE ET MARNE |
CRETEIL |
296.00 |
2 |
|
|
|
SEINE SAINT DENIS |
CRETEIL |
269.00 |
7 |
|
|
|
VAL DE MARNE |
CRETEIL |
236.00 |
6 |
|
|
|
COTE D'OR |
DIJON |
735.00 |
1 |
|
|
|
HAUTE SAVOIE |
GRENOBLE |
236.00 |
1 |
|
|
|
GUYANE |
GUYANE |
541.00 |
3 |
|
|
|
NORD |
LILLE |
232.00 |
2 |
|
|
|
PAS DE CALAIS |
LILLE |
250.00 |
3 |
|
|
|
HAUTE VIENNE |
LIMOGES |
57.00 |
2 |
|
|
|
AIN |
LYON |
235.00 |
1 |
|
|
|
RHONE |
LYON |
233.00 |
3 |
|
|
|
HERAULT |
MONTPELLIER |
99.00 |
1 |
|
|
|
MEURTHE ET MOSELLE |
NANCY-METZ |
277.00 |
2 |
|
|
|
MOSELLE |
NANCY-METZ |
226.00 |
1 |
|
|
|
LOIRE ATLANTIQUE |
NANTES |
29.00 |
2 |
|
|
|
ALPES MARITIMES |
NICE |
222.00 |
1 |
|
|
|
CHER |
ORLEANS-TOURS |
255.00 |
1 |
|
|
|
EURE ET LOIR |
ORLEANS-TOURS |
431.00 |
1 |
|
|
|
LOIR ET CHER |
ORLEANS-TOURS |
261.00 |
1 |
|
|
|
PARIS |
PARIS |
250.00 |
5 |
|
|
|
CHARENTE |
POITIERS |
227.00 |
5 |
|
|
|
CHARENTE MARITIME |
POITIERS |
226.00 |
4 |
|
|
|
DEUX SEVRES |
POITIERS |
251.00 |
1 |
|
|
|
VIENNE |
POITIERS |
243.00 |
3 |
|
|
|
FINISTERE |
RENNES |
254.00 |
1 |
|
|
|
ILLE ET VILAINE |
RENNES |
41.00 |
2 |
|
|
|
MORBIHAN |
RENNES |
202.00 |
2 |
|
|
|
EURE |
ROUEN |
242.00 |
1 |
|
|
|
SEINE MARITIME |
ROUEN |
529.00 |
1 |
|
|
|
HAUT RHIN |
STRASBOURG |
253.00 |
2 |
|
|
|
GERS |
TOULOUSE |
26.00 |
3 |
|
||
HAUTE GARONNE |
TOULOUSE |
35.00 |
4 |
|
||
HAUTES PYRENEES |
TOULOUSE |
224.00 |
2 |
|
||
LOT |
TOULOUSE |
37.00 |
3 |
|
||
TARN |
TOULOUSE |
222.00 |
1 |
|
||
TARN ET GARONNE |
TOULOUSE |
53.00 |
1 |
|
||
ESSONNE |
VERSAILLES |
252.00 |
2 |
|
||
HAUTS DE SEINE |
VERSAILLES |
241.00 |
7 |
|
||
VAL D'OISE |
VERSAILLES |
236.00 |
2 |
|
||
YVELINES |
VERSAILLES |
226.00 |
8 |
|
Je vais essayer de faire simple, mais j'ai des doutes sur cette possibilité...
Je vais déjà mettre tout noir sur blanc pour essayer de comprendre, ensuite vous me dites si vous comprenez....
Je pose les données telles qu'elles m'arrivent et à la fin je fais le bilan de ce que j'en retire...
Donc mes points pour chaque département demandé
Rang | Code département | Libellé département | Barème validé |
1 | 064 | PYRENEES-ATLANTIQUES | 318.33 |
2 | 040 | LANDES | 283.33 |
3 | 033 | GIRONDE | 53.33 |
4 | 065 | HAUTES-PYRENEES | 283.33 |
5 | 031 | HAUTE-GARONNE | 53.33 |
6 | 032 | GERS | 283.33 |
(C'est pas les mêmes pour tous les départements car j'ai les points de séparation uniquement pour les départements limitrophes au 64, et les points de renouvellement du 1 er voeux que pour le 64)
et ces tableaux sont ceux du barème minimum de ceux qui ont obtenu les départements que j'ai moi aussi demandés, leur département d'origine et le nombre d'entrées. ex 2ème ligne : 4 enseignants de la gironde ont obtenu leur mutation dans le 64, et le barème le plus petit était 568.
Les entrants : (copié collé du site sgen+)
Pour les Pyrénées Atlantiques (64):
Provenance |
Academie |
Barre min des entrants |
Nombre total d'entrants |
|
OISE |
AMIENS |
526.00 |
1 |
|
GIRONDE |
BORDEAUX |
568.00 |
4 |
|
LANDES |
BORDEAUX |
1.00 |
15 |
|
LOT ET GARONNE |
BORDEAUX |
1.00 |
3 |
|
SEINE ET MARNE |
CRETEIL |
586.00 |
1 |
|
SEINE SAINT DENIS |
CRETEIL |
482.00 |
3 |
|
VAL DE MARNE |
CRETEIL |
491.00 |
1 |
|
AUDE |
MONTPELLIER |
877.00 |
1 |
|
LA REUNION |
REUNION (LA) |
39.00 |
1 |
|
GERS |
TOULOUSE |
1.00 |
2 |
|
HAUTE GARONNE |
TOULOUSE |
768.00 |
1 |
|
HAUTES PYRENEES |
TOULOUSE |
531.00 |
6 |
|
ESSONNE |
VERSAILLES |
476.00 |
2 |
(il doit il y avoir un souci sur les barèmes « 1 » je pose la question à la fédération.
Pour les Landes (40):
HAUTES ALPES |
AIX-MARSEILLE |
531.00 |
1 |
||
DORDOGNE |
BORDEAUX |
372.00 |
5 |
||
GIRONDE |
BORDEAUX |
253.00 |
13 |
||
LOT ET GARONNE |
BORDEAUX |
271.00 |
8 |
||
PYRENEES ATLANTIQUES |
BORDEAUX |
22.00 |
6 |
||
SEINE ET MARNE |
CRETEIL |
533.00 |
1 |
||
SEINE SAINT DENIS |
CRETEIL |
372.00 |
1 |
||
GUYANE |
GUYANE |
535.00 |
1 |
||
MEURTHE ET MOSELLE |
NANCY-METZ |
275.00 |
1 |
||
MOSELLE |
NANCY-METZ |
279.00 |
1 |
||
LOIRE ATLANTIQUE |
NANTES |
439.00 |
1 |
||
ALPES MARITIMES |
NICE |
303.00 |
1 |
||
CHARENTE MARITIME |
POITIERS |
253.00 |
3 |
||
FINISTERE |
RENNES |
43.00 |
3 |
||
GERS |
TOULOUSE |
85.00 |
1 |
||
HAUTES PYRENEES |
TOULOUSE |
26.00 |
3 |
||
TARN |
TOULOUSE |
433.00 |
1 |
||
TARN ET GARONNE |
TOULOUSE |
404.00 |
1 |
||
YVELINES |
VERSAILLES |
264.00 |
2 |
Pour les Hautes Pyrénées ():
VAUCLUSE |
AIX-MARSEILLE |
502.00 |
1 |
||
DORDOGNE |
BORDEAUX |
372.00 |
2 |
||
GIRONDE |
BORDEAUX |
271.00 |
2 |
||
LANDES |
BORDEAUX |
33.00 |
7 |
||
LOT ET GARONNE |
BORDEAUX |
402.00 |
2 |
||
PYRENEES ATLANTIQUES |
BORDEAUX |
38.00 |
1 |
||
CORSE DU SUD |
CORSE |
233.00 |
1 |
||
SEINE ET MARNE |
CRETEIL |
414.00 |
1 |
||
GUYANE |
GUYANE |
535.00 |
1 |
||
MARTINIQUE |
MARTINIQUE |
533.00 |
2 |
||
HERAULT |
MONTPELLIER |
86.00 |
2 |
||
AVEYRON |
TOULOUSE |
236.00 |
1 |
||
GERS |
TOULOUSE |
213.00 |
3 |
||
HAUTE GARONNE |
TOULOUSE |
44.00 |
8 |
||
LOT |
TOULOUSE |
376.00 |
1 |
||
TARN ET GARONNE |
TOULOUSE |
442.00 |
1 |
||
ESSONNE |
VERSAILLES |
401.00 |
1 |
||
HAUTS DE SEINE |
VERSAILLES |
381.00 |
2 |
||
VAL D'OISE |
VERSAILLES |
808.00 |
1 |
||
YVELINES |
VERSAILLES |
381.00 |
1 |
Pour la Haute Garonne ():
BOUCHES DU RHONE |
AIX-MARSEILLE |
271.00 |
1 |
||
HAUTES ALPES |
AIX-MARSEILLE |
584.00 |
1 |
||
OISE |
AMIENS |
446.00 |
1 |
||
DORDOGNE |
BORDEAUX |
386.00 |
2 |
||
GIRONDE |
BORDEAUX |
245.00 |
4 |
||
LOT ET GARONNE |
BORDEAUX |
533.00 |
2 |
||
PYRENEES ATLANTIQUES |
BORDEAUX |
22.00 |
3 |
||
CALVADOS |
CAEN |
340.00 |
1 |
||
SEINE ET MARNE |
CRETEIL |
272.00 |
5 |
||
SEINE SAINT DENIS |
CRETEIL |
284.00 |
14 |
||
VAL DE MARNE |
CRETEIL |
298.00 |
5 |
||
ISERE |
GRENOBLE |
533.00 |
2 |
||
GUYANE |
GUYANE |
616.00 |
2 |
||
AUDE |
MONTPELLIER |
381.00 |
8 |
||
GARD |
MONTPELLIER |
256.00 |
2 |
||
HERAULT |
MONTPELLIER |
53.00 |
4 |
||
LOZERE |
MONTPELLIER |
539.00 |
1 |
||
PYRENEES ORIENTALES |
MONTPELLIER |
53.00 |
3 |
||
MOSELLE |
NANCY-METZ |
311.00 |
1 |
||
SARTHE |
NANTES |
316.00 |
1 |
||
ALPES MARITIMES |
NICE |
386.00 |
1 |
||
PARIS |
PARIS |
559.00 |
1 |
||
CHARENTE |
POITIERS |
419.00 |
1 |
||
CHARENTE MARITIME |
POITIERS |
386.00 |
1 |
||
LA REUNION |
REUNION (LA) |
81.00 |
2 |
||
ARIEGE |
TOULOUSE |
1.00 |
23 |
||
GERS |
TOULOUSE |
238.00 |
4 |
||
HAUTES PYRENEES |
TOULOUSE |
22.00 |
4 |
||
LOT |
TOULOUSE |
590.00 |
1 |
||
TARN |
TOULOUSE |
239.00 |
20 |
||
TARN ET GARONNE |
TOULOUSE |
298.00 |
30 |
||
ESSONNE |
VERSAILLES |
410.00 |
3 |
||
HAUTS DE SEINE |
VERSAILLES |
377.00 |
4 |
||
VAL D'OISE |
VERSAILLES |
264.00 |
Pour le Gers ():
GIRONDE |
BORDEAUX |
91.00 |
1 |
||
LOT ET GARONNE |
BORDEAUX |
377.00 |
1 |
||
PUY DE DOME |
CLERMONT-FERRAND |
264.00 |
1 |
||
SEINE SAINT DENIS |
CRETEIL |
377.00 |
1 |
||
ARIEGE |
TOULOUSE |
431.00 |
1 |
||
HAUTE GARONNE |
TOULOUSE |
36.00 |
4 |
||
HAUTES PYRENEES |
TOULOUSE |
42.00 |
1 |
||
LOT |
TOULOUSE |
377.00 |
1 |
||
HAUTS DE SEINE |
VERSAILLES |
345.00 |
Alors, je ne comprends pas bien ce que signifie le barème 1.00, donc pour le moment je n'en tiens pas compte!! J'attends la réponse du syndicat.
On peut ainsi voir que le dernier à entrer dans le 64 avait 476 points (si je ne tiens pas compte de celui de la réunion non plus)
Pour les entrants dans les Landes au moins 10 personnes avaient un barème moins élevé que le mien mais en effet, ils viennent d'autres départements,
pour les Hautes Pyrénées au moins 8,
pour le Gers au moins 4
pour la Haute Garonne au moins 2 (et 2 avec le même barème)
Il me manque les résultats de la Gironde et puis je ne peux pas vraiment voir non plus tous ceux qui ont obtenu leur mutation et si il y en a du 69. Plus ces barèmes 1.00 ...
Donc au moins 24 personnes ont obtenu leur mutation dans un des départements que j'avais demandés. Mais bien sûr il y a une explication, je vous en rends compte telle que je l'ai eue ... "avec la nouvelle méthode datant de l’an dernier, de faire d’abord la phase mutation, puis permutation, on peut entrer dans le département avec un barème inférieur à d’autres, si on est dans un département proche de celui demandé, en ayant une mutation en première phase puis une permutation en deuxième phase, et que l’on est rattaché à un département proche."
Voilà.... Simple quoi... Et moi avec mes 2 gosses, mes 900 bornes entre mon travail et ma famille, mon mal-être, mon envie d'enseigner, mes appels incessants, les 50 lettres envoyées à la DRH de ceux qui me soutiennent... On s'en moque!!!
Et bien oui, c'est comme ça, quand on arrive du 69, on ne peut pas obtenir le 64 ni les départements voisins, et puis c'est tout, c'est le système, il est comme ça, on ne peut rien y faire. On a plus de chance si on arrive de moins loin! ... Et ça, il faut le trouver juste...
J'ai quelques témoignages de "laissés pour compte", n'hésitez pas à me faire
parvenir le votre et les moyens de vous joindre si vous êtes dans la même situation... On va peut être en faire quelque chose!
Le système de mutation des enseignants du premier degré (qui a évolué en 2007/2008) présente des dysfonctionnements :
* Ce système ne respecte pas l’article 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative aux statuts de la fonction publique d’état qui donne la priorité :
* Aux fonctionnaires séparés de leurs conjoints
* Aux situations relevant du handicap
* Aux fonctionnaires exerçant dans les quartiers urbains sensibles
* Ce système crée des inégalités de traitement selon les départements. En effet certains départements déficitaires-prison refusent de laisser sortir des professeurs en attente de mutation (avec d’énormes barèmes) alors que les départements excédentaires mutent aisément leurs enseignants. Ainsi des collègues de départements excédentaires peuvent obtenir un département avec moins de points au barème qu’un collègue demandant sa mutation en provenance d’un département déficitaire : l'argument du barème national qui est le premier qu'on nous oppose n'est donc pas respecté.
* Ce système ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir car le calibrage des postes fluctue chaque année. Nos choix ne peuvent se faire en toute connaissance de cause. Comme si nos vies se jouaient sur un coup de dés. Il n’y a aucune échéance.
* La suppression massive de postes dans l’Éducation Nationale, dont nous sommes les victimes collatérales, accentue les dysfonctionnements du système de mutation.
* Le recrutement local réduit nos chances de mutation : des stagiaires sont affectés sur des postes dans les départements où nous vivons alors que nous attendons depuis des années et que nos mutations nous sont refusées.
Les situations causées par la non-obtention de la mutation, sont insupportables. En effet pour la plupart d'entre nous, cela fait plusieurs années que nous demandons une mutation pour rapprochement de conjoint sans avoir de transparence sur
la possibilité d'une mutation dans les années à venir. Notre vie privée est ainsi mise en attente avec impossibilité de se projeter dans l'avenir.