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12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 07:46
PETITION : Muter: Pourquoi pas nous?

 

 

--> Parce que nous sommes issus d'un département déficitaire.

--> Parce que trop peu de candidats se sont présentés au concours.

-->  Parce que de nombreux PES ont démissionné.

 

Le recteur de l'académie de Versailles s'oppose à toute sortie, bafouant ainsi notre droit à la mutation.

 

Le collectif "Mutez-Nous" vous invite à signer et faire signer cette pétition adressée à Madame la Minsitre pour soutenir tous les enseignants en attente de mutation pour priorités légales.

 

Merci pour votre soutien.

 

Lien pour signer la pétition:

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28 août 2015 5 28 /08 /août /2015 23:59

Objet : Lettre ouverte à Madame VALLAUD-BELKACEM

Élèves sans professeur, professeurs sans élève, crise de la vocation, recours aux contractuels : quand les aberrations du système de mutation masquent des solutions évidentes !

Madame la ministre,

Nous vous écrivons, à la veille de la rentrée 2015, pour vous alerter sur les graves dysfonctionnements administratifs, ainsi que l’immense gâchis humain et financier que nos élèves, votre ministère et les citoyens ne peuvent plus tolérer. Cette situation est d’autant plus inadmissible dans un contexte de crise de recrutement dans l’Éducation Nationale, d’exigence d’exemplarité, et de volonté de simplification administrative.

Nous sommes un groupe national d’entraide, d’information et d’action qui milite pour que se résolvent les situations des enseignants du 1er degré en attente de mutation pour priorités légales.

Notre collectif dénonce la non-application des priorités légales de mutation telles qu’énoncées dans l’article 60 de la loi du 11 janvier 1984 mais également l’engorgement du système de mutation dans le 1er degré qui bafoue, plus généralement, le droit à la mutation pour tous.

Concrètement, nous représentons plusieurs centaines d’enseignant(e)s, qui ont obtenu le concours de recrutement de professeur des écoles après 4 ans d’études, ont été formé(e)s pendant un an, et ont pour la plupart une expérience significative du métier.

Or, parce que notre conjoint(e) a été muté(e), et que nous faisons partie des 80% d’enseignants du 1er degré qui chaque année n’obtiennent pas satisfaction suite à leur demande de mutation, nous devons faire face à l’arbitrage suivant :

  • continuer à exercer notre métier loin de notre famille, ce qui entraîne des fractures humaines aux conséquences sociales dramatiques : enfants loin de l’un de leurs parents, couples mettant en attente pour une durée indéterminée leur souhait de fonder ou d’agrandir leur famille, voire des séparations comme nous l’a fait remarquer non sans un certain cynisme notre administration.
  • ou renoncer à exercer notre métier pour rester auprès de notre famille. Dans ce cas, nous prenons une disponibilité forcée, notre carrière s’arrête net. Comme nous sommes majoritairement des femmes, il s’agit là d’une discrimination indirecte avérée. Nous nous inscrivons à Pôle Emploi qui n’hésite pas à nous envoyer des mails impersonnels nous proposant de passer le concours pour devenir… professeur des écoles ! Aucune solution n’est mise en place en terme de soutien pour faciliter une insertion temporaire sur le marché du travail : nous ne pouvons pas effectuer de remplacements dans les écoles, y compris dans les écoles privées, nous n’avons plus accès à la formation, les détachements n’existent quasiment pas, bref notre administration nous tourne le dos. Si nous sommes senior, nous cumulons les difficultés : nos enfants ne comptent plus dans le barème alors que nous devons financer leurs études, nous sommes indésirables sur le marché de l’emploi.

Savez-vous que certain(e)s d’entre nous finissent par se reconvertir ou démissionnent, soulagé(e)s de ne plus vivre cette situation d’attente incessante, d’angoisse permanente ?

Si nous comprenons très bien que des ajustements sont nécessaires et délicats pour résoudre les différentes problématiques de ressources humaines locales, certaines solutions de bon sens, simples et efficaces, ne nous semblent jamais mises en œuvre :

  • déterminer les places à pourvoir au concours en tenant compte du vivier d’enseignants qui attendent d’intégrer l’académie,
  • recourir également à ce vivier avant de recourir à des contractuels non formés,
  • faciliter les autorisations de sortie afin de régulariser au moins les situations des enseignants ayant obtenu l’autorisation d’entrer dans une autre académie,
  • prendre en compte l’ancienneté de notre demande (qui peut aller jusqu’à 10 ans), et non le barème qui stagne après 4 ans d’attente ;
  • améliorer la concertation et la clarté sur le plan des informations transmises par vos différents services administratifs,
  • améliorer la qualité de l’écoute face à ce qui nous apparaît comme un risque psychosocial majeur,
  • limiter autant que possible les mutations « hors cadre », celles des enseignant(e)s ayant eu la chance d’épouser un inspecteur académique, un médecin, un maire… et dont la mutation est donc traitée de manière spécifique et relativement opaque.

Nous sommes persuadé(e)s que l’écoute et l’intelligence collective constituent les prémices du dialogue,

Nous souhaitons enrayer l’immense gâchis en cours,

Nous croyons en votre volonté réformatrice,

Plus que tout, nous souhaitons continuer à transmettre les valeurs de la République devant nos élèves, et non plus nous épuiser dans des conflits stériles contre notre administration,

Nous attendons donc de votre part, Madame la Ministre, de réelles mesures, et nous nous tenons à votre disposition.

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22 mai 2015 5 22 /05 /mai /2015 22:08

Compte-rendu de l’audience accordée au collectif des Mutez-Nous Mardi 5 mai 2015 au Rectorat de Bordeaux Personnes présentes : - M. Dominique Karas, directeur de cabinet du recteur - M. Jean-Jacques Lacombe, DSDEN des Landes - Mme Astrid Sermage membre du collectif Mutez-Nous, enseignante en disponibilité pour suivi de conjoint (77), en attente de mutation pour rapprochement de conjoint depuis 2012 pour la Gironde (33). - Mme Fanny Jacques, membre du collectif Mutez-Nous, enseignante en disponibilité pour suivi de conjoint (75), en attente de mutation pour rapprochement de conjoint depuis 2014 pour la Gironde (33). - Mme Christel Guérin, membre du collectif Mutez-Nous, enseignante dans le Loiret (45), mariée, mère de 2 enfants. Séparée géographiquement depuis septembre 2014, En attente de mutation pour rapprochement de conjoint depuis 11/ 2014 pour la Gironde (33). - Mme Céline Salommez, membre du collectif Mutez-Nous, enseignante en congé parental (59), mutée récemment lors du mouvement national complémentaire des permutations informatisées, était en attente pour rapprochement de conjoint depuis novembre 2012 pour la Gironde (33). - Mme Christelle Iriarte, membre du collectif Mutez-Nous, enseignante en mi-temps annualisé dans le Cher (18), mutée récemment lors du mouvement national complémentaire des permutations informatisées, était en attente pour rapprochement de conjoint depuis novembre 2011 pour la Gironde. - Mme Célia Gonzalez Fondriest, représentante SNUIPP 33 - Mme Gwénaëlle Gélisse, représentante SE-UNSA 33 Bilan de la phase informatisée en Aquitaine M. Karas rappelle qu’il y a eu 228 entrées en Aquitaine lors des permutations informatisées : 70 entrées venant d’un département de l’académie et 158 d’un département extérieur à l’académie. À ces 158 entrées au mouvement interdépartemental doivent s’ajouter 47 entrées à l’issue du mouvement national complémentaire des permutations informatisées d’avril 2015, soit un total, à ce jour, de 205 entrées. M. Karas indique que pour lui le bilan est plutôt bon avec un solde positif de 47 dans l’académie de Bordeaux contre 8 l’an dernier. Le collectif Mutez-Nous indique que si l’on entre dans le détail des chiffres et que l’on s’intéresse aux rapprochements de conjoints, les taux de satisfaction sont inférieurs à ceux de l’an dernier, mis à part dans les Pyrénées Atlantiques. Il s’appuie sur les statistiques établies concernant les demandes de mutations pour rapprochement de conjoints en 2015 en Aquitaine (ci-jointes).  Résultats détaillés de l’académie : a) Tableau des résultats des demandes pour RC d’entrée dans l’académie par département Départements Lot et Garonne Gironde Dordogne Landes PyrénéesAtl. Nbre de demandes pour RC en entrée (vœu 1) 21 266 22 80 237 Nbre de mutés en RC 9 60 7 18 28 % de satisfaction en RC (vœu 1) 42,86% 22,56% 31,82% 22,50% 11,81% % de satisfaction en RC (vœu 1) 2014 51,85% 33,09% 42,86% 30,77% 15,77% b) Tableau des résultats des demandes pour RC de sortie de l’académie par département Départements Lot et Garonne Gironde Dordogne Landes PyrénéesAtl. Nbre de demandes pour RC en sortie (vœu 1) 59 72 53 87 3 Nbre de mutés en RC 12 24 16 18 3 % de satisfaction en RC (vœu 1) 20,34% 33,33% 30,19% 20,69% 100,00% % de satisfaction en RC (vœu 1) 2014 25,53% 38,46% 50,00% 34,00% 100,00% c) Calibrages 2015 en Aquitaine, répartition entre phase de Mutation (M) et phase de Permutation (P) Départements Lot et Garonne Gironde Dordogne Landes PyrénéesAtl. Phase M Entrée 18 42 7 18 24 Sortie 14 14 9 10 1 Phase P Entrée 15 50 20 21 9 Sortie 10 50 17 21 8 Capacité d'accueil du département 2015 4 28 -2 8 23 Capacité d'accueil du département 2014 -2 48 -2 3 27 d) Barres d’entrée et de sortie des départements de l’académie Départements Lot et Garonne Gironde Dordogne Landes PyrénéesAtl. Phase M Entrée Min 389 max 1022 min 721 max 1569 min 520 max 887 min 739 max 1578 min 794 max 1646 Sortie min 37 max 1349 min 43 max 862 min 315 max 1022 min 35 max 1646 785 Phase P Entrée min 29 max 331 min 26 max 701 min 26 max 492 min 37 max 731 min 756 max 794 Sortie min 35 max 731 min 29 max 807 min 35 max 801 min 26 max 794 min 37 max 287 e) mouvement national complémentaire des permutations informatisées (phase dite de « rattrapage ») Départements Lot et Garonne Gironde Dordogne Landes PyrénéesAtl. Entrée 2 18 2 5 22 Sortie 0 1 0 1 0 Balance 2 17 2 4 22 Le collectif Mutez Nous constate que la capacité d’accueil est sensiblement la même que l’année dernière dans les départements de l’académie excepté en Gironde. Il demande alors une explication sur les 20 mutations en moins pour la Gironde cette année. Cette capacité réduite est étonnante d’autant plus que les données objectives étaient encourageantes : dotation, démographie, nombre de places au concours…. M. Karas et de M. Lacombe répondent qu’il y a sûrement eu moins de départs en retraite et qu’ils accueillent depuis maintenant quelques années 400 stagiaires par an en Aquitaine, dont 240 pour la Gironde. Le collectif souligne qu’il fallait donc un barème de 100 points supérieur à celui de l’année dernière pour prétendre entrer en Gironde lors des permutations informatisées. M. Karas et M. Lacombe expliquent que les décisions sont politiques au niveau du ministère. On tombe depuis 2012 dans une conjoncture privilégiant le recrutement de stagiaires. Ce qui bloque les permutations et les mouvements à l’intérieur même des départements (avec les postes à profils et tous les postes réservés aux stagiaires). M. Karas et M. Lacombe sont satisfaits de voir que la phase du mouvement national complémentaire des permutations informatisées a permis le déblocage de certaines situations familiales critiques. Le collectif Mutez-Nous est lui aussi heureux de constater que des situations ont pu ainsi être solutionnées. Cependant il précise que cette phase n’avait pas vocation à être pérennisée. Le fait même de la nécessité d’y avoir recours pour la 3ème fois consécutive démontre bien qu’il y a un problème, que ce système ne fonctionne plus. Perspectives pour la phase dite « complémentaire » des ineat/exeat M. Karas fait le constat que, dans tous les corps de métiers, ces dernières années, la population arrivant en Aquitaine, s’installe et n’en repart pas. Et que ceci est compliqué à gérer. Il nous rappelle qu’à la rentrée scolaire 2014, il y a eu quelques ineat. C’est une demande constante de la part du recteur d’effectuer des ineat lorsqu’il y a des besoins afin de résoudre des situations familiales critiques. Il y a eu ainsi quelques ineat pendant l’année scolaire 2014/2015 en Aquitaine : - 3 ineat en octobre dans le Lot-et-Garonne - 8 ineat en janvier et 3 ineat en mars/avril dans les Pyrénées-Atlantiques Il y aura une phase de réajustement à la rentrée dans chaque département. Chaque sortie sera compensée par une entrée. Une CAPD aura lieu dans chaque département fin août. M. Karas rappelle que chaque DASEN est décisionnaire lors de cette phase dans son département, en fonction de ses besoins. Il cite en exemple la réalité d’une demande forte d’enseignants parlant l’occitan ou le basque. Le collectif Mutez-Nous redemande si les critères de rapprochement de conjoint et d’ancienneté de la demande seront toujours ceux qui primeront pour d’éventuels ineat à la rentrée. M. Karas et M. Lacombe répondent qu’en effet, ces critères sont toujours les mêmes et unanimes au sein de l’académie, même s’il y a parfois des exceptions, qui peuvent sembler injustes au collectif. Mais c’est le DASEN de chaque département qui décide et qui a ses raisons. Monsieur Karas indique que seuls les vœux 1 seront pris en compte pendant cette phase. Il pense que la stratégie des « sauts de puce » ne doit pas être encouragée. Le collectif Mutez-Nous comprend ce point de vue, mais explique cependant que cette stratégie découle des critères de calcul du barème (départements limitrophes considérés comme satisfaisants au titre du rapprochement de conjoint) et que les professeurs des écoles qui font cela le font bien souvent en dernier recours pour ne pas perdre leur activité professionnelle et ne pas être trop loin de leur famille. Il rappelle également que ce critère du vœu 1 ne s’est pas appliqué dans tous les départements l’année dernière. Notamment dans les Landes où ont eu lieu des échanges avec des personnes en vœu 2 ou 3 et dans le Lotet-Garonne où le seul critère retenu était le barème, une personne en vœu 2 a ainsi intégré ce département. Le collectif Mutez-Nous insiste sur le fait qu’il faut qu’il y ait bien dans un premier temps une réelle phase d’exeat/ineat, et seulement ensuite en dernier recours des échanges. En procédant ainsi, le traitement équitable des demandes selon les critères établis par le DASEN est garanti. Le collectif s’appuie sur des exemples d’échanges l’année dernière en lieu et place d’ineat/exeat pour démontrer les inégalités de traitement des demandes que cela a engendrées (non respect de la priorité légale du rapprochement de conjoint en faveur de convenance personnelle, non respect de l’ancienneté de la demande, du barème…). Le collectif Mutez-Nous demande également à M. Lacombe pourquoi il envisage de ne pas accorder tous les exeat dans le département des Landes. Il répond que c’est une question de prudence. Le collectif explique que plusieurs membres en attente pour les Landes savent d’ores et déjà que l’obtention de leur exeat ne posera pas problème. Les exeat accordés, on le sait étant donné les départements demandés, ont peu de chance de se concrétiser par des sorties effectives. Il y a donc peu de risques, les éventuels départs de son département pourront aisément être comblés par des ineat dans le respect des critères établis. M. Lacombe dit ne pas être fermé sur cette décision… Célia Gonzalez-Fondriest aborde le problème de la réduction des temps partiels dans l’académie depuis deux ans. M. Lacombe explique que c’est la politique académique demandée. Les temps partiels augmentent les coûts en termes de gestion du personnel, de mouvements dans les départements et d’organisation. Il précise qu’avoir recours aux « ressources disponibles » dans le département revient moins cher. Il n’y a pas d’adéquation possible entre des accords de temps partiels et des ineats. De plus, l’académie doit déjà absorber tous les stagiaires qui sont à mi-temps dans une classe toute l’année. La question d’avoir recours ou non à des listes complémentaires à la rentrée dans l’académie est abordée. M. Karas ne peut pas dire clairement non mais il explique que l’académie est au maximum de sa capacité d’intégration pour ce qui est des stagiaires. (Rappel : Si une personne est recrutée sur la liste complémentaire, elle est intégrée comme stagiaire, à mitemps dans une classe et en formation le reste de la semaine. Elle n’enseigne pas directement pendant une année comme cela se pratiquait auparavant.) Le collectif Mutez-Nous fait part d’une erreur au niveau de la liste établie au mouvement national complémentaire des permutations informatisées. En effet, y figure pour les Pyrénées-Atlantiques une personne ayant déjà obtenu sa mutation en avril. Le collectif souhaiterait que dans ce cas là et ainsi qu’en en cas de désistement, le DASEN du département concerné procède alors à des ineat. M. Karas et M. Lacombe n’y sont pas opposés. Ils attendent un retour du ministère sur ce sujet. La gestion de l’attente Le collectif Mutez-Nous demande quel poste un enseignant peut occuper pendant ses années d’attente lorsqu’il est en disponibilité de l’Education Nationale. Il explique que certains collègues travaillent en IME ou en ITEP. Certains obtiennent un poste d’assistante d’éducation, mais cela dépend des académies. Le collectif déplore le manque d’informations et le flou dans les règles. La seule réponse qui est faite, est qu’il n’est pas possible d’enseigner dans l’Education Nationale lorsque l’on est en disponibilité. La DGRH et le ministère connaissent ce problème, ils l’entendent mais rien n’avance sur ce plan. Dans certaines académies, il y a des conseillers mobilité carrière. M. Karas répond qu’il n’y a pas a priori une personne affectée uniquement à cette fonction en Aquitaine. Il est alors demandé s’il est possible de rencontrer un interlocuteur pouvant nous renseigner sur le champ des possibles en termes d’activité professionnelle. M. Karas répond qu’il en fera part au service concerné, le service SARH au rectorat de Bordeaux et qu’il est favorable à ce que des rendez-vous aient lieu même si nous ne faisons pas encore partie de l’académie. M. Lacombe invite également les membres du collectif à se rapprocher localement des DSDEN concernées pour voir ce qu’il est possible de faire durant l’attente d’une mutation. Conclusion M. Karas conclut sur le fait que l’attente n’est pas vaine. Il constate que certaines situations critiques se dénouent après plusieurs années d’attente. Le collectif Mutez-Nous annonce qu’il envisage de faire des demandes d’audience dans les différents départements de l’Aquitaine auprès de chaque DASEN. M. Karas nous y encourage et pense qu’il est bien de s’adresser en proximité et de créer du lien et du contact avec l’administration de chaque département. Ils ne peuvent pas parler au nom de chaque DSDEN mais ils pensent que la demande d’audience ne sera pas refusée. Le collectif Mutez-Nous tient à remercier M. Lacombe et M. Karas pour leur écoute et leur bienveillance tout au long de cette audience.

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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 21:33

C'est avec émotion que le collectif a accueilli l'annonce de seulement 21 exeat sur 480 dans le 93. Certaines situations sont insupportables pour quiconque a un minimum d'humanité... Sommes-nous bien en 2015 ? Les mots manquent...

UNE PETITION COMMUNE à tous les syndicats est en cours.

http://www.snudifo93.net/declaration-capd-exeat_petition/

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 22:21
Du monde !
Du monde !
Du monde !

Du monde !

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 22:36
Rassemblement du 29 avril, article La Dépêche.

Profs sans formation : la colère monte

Publié le 30/04/2015 à 03:51, Mis à jour le 30/04/2015 à 07:19

Éducation

image: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2015/04/30/201504301929-full.jpg

Ces enseignants attendent d'être affectés en Haute-Garonne pour y rejoindre leur conjoint. Dans le même temps, le rectorat recrute 20 professeurs sans formation pour terminer l'année./Photo DDM, C. Dm.

image: http://www.ladepeche.fr/images/pictos/zoom.png

Des enseignants qui attendent depuis des années de pouvoir travailler en Haute-Garonne, dénoncent le premier recrutement de professeurs sans formation.

Deux cent dix-neuf enseignants en attente de mutation en Haute-Garonne d'un côté. Vingt professeurs contractuels, sans formation, engagés pour deux mois, de l'autre.

Une situation «ubuesque» que dénonce le collectif des «Mutez-nous». Ces enseignants demandent depuis des années à être mutés en Haute-Garonne pour rejoindre leur conjoint. Certains enseignent dans la région. D'autres beaucoup plus loin, notamment en région parisienne et vivent séparés de leur conjoint, et parfois de leurs enfants.

Or, cette année, non seulement ils n'obtiendront pas satisfaction, mais ils vont assister au recrutement de vingt enseignants contractuels, pour répondre à une pénurie de professeurs en maternelle et élémentaire.

Ces vingt enseignants sont recrutés sur entretien. Pour la plupart, ils ont échoué au concours de professeur. Ils sont titulaires d'un diplôme de Bac + 3 ou Bac +4, mais n'auront pas reçu la formation spécifique délivrée à tous les enseignants titulaires. Selon le rectorat, ce recrutement est dû à de nombreux congés de longue durée non prévus.

«C'est tout simplement inadmissible. C'est une dégradation des conditions d'enseignement. Nos enfants méritent mieux», explique Jean-Claude Tarroux, du syndicat Force Ouvrière, venu soutenir le collectif, hier devant le rectorat d'académie.

«Mon mari travaille depuis 3 ans à Auterive, et moi je suis obligée de continuer à travailler en Seine-Saint-Denis. Je ne le vois que toutes les six semaines, pendant les vacances, car cela me coûte trop cher», explique Nabila, une professeur.

Une trentaine d'enseignants dans des situations similaires sont à ses côtés. Céline fait deux heures de route chaque jour pour aller travailler dans le Tarn. Claire s'est mise en disponibilité de l'Éducation nationale pour rejoindre son mari à Toulouse, et a trouvé un emploi en CDD dans un institut pour enfants handicapés. «J'ai la peur du lendemain», avoue-t-elle.

Au rectorat, le directeur des ressources humaines, Jean-Jacques Vial, explique que ce sont les départements d'origine de ces enseignants qui l'empêchent de les recruter «au pied levé» en Haute-Garonne. «Cela déséquilibrerait tout l'édifice». Eux n'attendent que ça.

Le chiffre : 218

enseignants titulaires >en attente de mutation. Ils demandent depuis des années à travailler en Haute-Garonne pour rejoindre leur conjoint. Dans le même temps, l'académie annonce le recrutement de 20 contractuels sans formation pour faire face à la pénurie en cette fin d'année.

Cyril Doumergue


En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/30/2096611-profs-sans-formation-la-colere-monte.html#aMIUHUACuqCw8x03.99

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 22:20

Le Collectif Mutez-Nous organise un rassemblement devant le rectorat de Toulouse

LE 29 AVRIL 2015 de 14h à 17h

et a déposé une demande d'audience pour ce jour-là le 2 avril dernier.

Parallèlement au rassemblement, cette audience viserait à dénoncer le recours (effectif ou annoncé) à des contractuels et le non-remplacement de professeurs absents -à hauteur de 400 journées dans le département de la Haute-Garonne pour le seul mois de mars- faits pour lesquels la dénonciation syndicale est, depuis de longs mois, unanime.

Cette situation, inédite en Haute-Garonne, appelle une réaction de notre administration, qui devrait, dans un département comme celui-ci, ne pourvoir les postes en souffrance qu'avec des PROFESSEURS néo-titulaires et titulaires.

Le Collectif souhaite donc que des INEAT soient prononcés pour solutionner le problème, ce qui permettrait, de surcroît, de résoudre certaines des 218 demandes de mutation au titre du rapprochement de conjoint n'ayant toujours pas abouti à l'issue du mouvement informatisé de 2015.

LES REPRESENTANTS DE CHAQUE ORGANISATION SYNDICALE AINSI QUE DES ASSOCIATIONS DE PARENTS D'ELEVES SONT INVITES A APPORTER LEUR SOUTIEN ET LEUR EXPERTISE A CETTE DEMARCHE.

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 22:07

Le collectif Mutez-Nous dit NON ! Ce choix est INJUSTIFIABLE dans ce département !

Des élèves sans professeurs, des professeurs formés et expérimentés sans élèves,

LA SOLUTION EST SIMPLE ! MUTEZ-NOUS !

Des centaines de professeurs des écoles qualifiés sont en attente de mutation sur priorité légale depuis des années (rapprochement de conjoint, notamment) pour la Hte-Garonne !

OUI, à un enseignement de qualité !

NON, à l'austérité appliquée aux élèves avec le recrutement de contractuels !

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Published by Le Collectif MUTEZ NOUS
25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 17:50

Je récapitule :

- les entreprises : dossiers administratifs / vœux sur formulaire informatique ou papier / photocopies de pièces justificatives / lettres /emails / tweets / coups de téléphone / rencontres / rendez-vous / audiences / tables rondes / conversations / débats / interviews/ manifestations / campings / pétitions / compte-rendu / tracts / briefings / debriefings / recours gracieux ou hiérarchique... etc.

- les interlocuteurs : proches / parents d'élèves / collègues / syndicats / journalistes *tous* médias confondus / DASEN / recteurs / DGRH / directeurs de cabinet / adjoints / députés(-maires) / sénateurs / ministre / président / médiateurs académiques / assistantes sociales / médecins traitants / médecins-conseils académiques / psychiatres /... etc.

Au sein du Collectif Mutez-Nous, l'on fait - et je fais ! - tout ce qu'il est possible de faire pour rien !

En arrêt pour "épisode anxio-dépressif majeur", j'ai envie de dire une bonne fois pour toutes : M**** !

Le système de mutation des enseignants du premier degré actuel bafoue ma priorité légale de mutation pour rapprochement de conjoint (article 60 de la loi du 11 janvier 1984) et le droit au respect de ma vie privée et familiale par l'autorité publique (article 8 de la Convention européenne des droits de l'Homme) : on m'empêche d'exercer ma vocation ET de vivre avec mon conjoint (et au plus près "EasyJetiquement" de mes parents et de ma fratrie !). À 550 kilomètres de mon conjoint depuis deux ans officiellement et quatre ans dans les faits plus de huit mois par an... On peut dire que je me sens seule, condamnée sine die à travailler loin ! Je suis sans échéance, sans perspective, sans lui ! Ce n'est pas une vie !

Bienheureux celles et ceux qui n'ont pas besoin d'éprouver cette inexprimable torture.

Pas tout le temps, pas sur tout, pas par tous - et encore heureux parce que la situation en elle-même est déjà assez insupportable comme ça ! - je suis moquée / sermonnée / enfumée / méprisée / culpabilisée DONC déprimée / désespérée / suicidaire. Après toutes ces années, pour moi et pour tous celles & ceux qui connaissent cette situation, j'en ai assez de m'entendre dire de "patienter" / d'"attendre" / que "[mon] tour viendra" / et - pour garder le meilleur pour la fin, surtout de la part d'un médecin ! - que "sauf chose grave, l'on ne peut rien pour [moi]" !... Mais C'EST GRAVE.

Le pire, c'est que je suis tellement lucide sur mon cas que je me bats bêtement pour que le système change POUR TOUTES ET TOUS !

Donc à celles et ceux qui ont la gentillesse de me le demander, désolée, mais, quand j'ai le courage de penser à la chose : NON, CA NE VA PAS MIEUX ! Je parviens seulement à profiter de ses bras, car c'est aussi précieux que rare !

Et oui, outre l'arrêt-maladie devenu une nécessité, j'ai pensé : à la disponibilité / à l'enseignement dans le privé / à l'enseignement dans le secondaire / au congé de formation / au détachement / à la démission / à "divorcer" ?!....... pour celui qui s'est cru drôle un jour de manifestation devant l'Assemblée Nationale (Eric Zemmour pour ne pas le nommer !) / à repasser mon concours dans une autre académie / à la reconversion / à "cesser de demander une mutation utopique et manifestement impossible à avoir" / à saisir le tribunal administratif (avec quel argent ?) / à la grève de la faim / à m'enchaîner je-ne-sais-trop-comment-devant-j e-ne -sais-trop-qui-ou-quoi / à donner des cours du soir à mon compte ou pour je ne sais quelle boite / à "arrêter de me plaindre" / à nos dettes et à notre confort de vie / à mes élèves / à ma santé / à ma famille / à mon conjoint.... etc.

SAUF QUE ma demande d'exercer ma vocation ET de vivre avec mon conjoint est LÉGALE et LÉGITIME : je me bats pour faire CE que j'aime AVEC CEUX que j'aime ! Avec 77% d'insatisfaction aux permutations informatiques 2013-2014 dans le 1er degré, le seuil d'alerte n'est-il pas franchi ?


Ceci était un message de l'un des 3 163 professeurs des écoles français toujours en attente de mutation sur rapprochement de conjoint : EXCUSEZ-NOUS DE VOULOIR AVOIR UNE VIE EN DEHORS DE NOTRE TRAVAIL ! MUTEZ-NOUS !

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 21:46

Beaucoup, beaucoup de pipeau…
Nos batteries de mails, courriers et manifs, c’est un peu comme si on « pissait » dans un violon…
Si seulement, les DASEN pouvaient se mettre au diapason,
Nous pourrions vivre en harmonie entre famille et travail.
Certes la musique adoucit les mœurs, mais à présent les MN sont réglés comme du papier à musique.
Les recteurs vont avoir le droit à l’air et à la chanson, avec nos rdv devant les rectorats.
En avant la musique !!!
Monsieur le Ministre, Monsieur le chef d’orchestre, il va falloir changer de disque.
Pour le bon fonctionnement du service…

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Qui Sommes Nous ?

  • : Enseignants en galère de mutation...
  • : Des professeurs des écoles en attente de mutation qui dénoncent le système injuste de mutation. NOUS REJOINDRE OU NOUS CONTACTER : collectifmuteznous@gmail.com
  • Contact

L'injustice du système

  Le système de mutation des enseignants du premier degré (qui a évolué en 2007/2008) présente des dysfonctionnements :

* Ce système ne respecte pas l’article 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative aux statuts de la fonction publique d’état qui donne la priorité :

* Aux fonctionnaires séparés de leurs conjoints

* Aux situations relevant du handicap

* Aux fonctionnaires exerçant dans les quartiers urbains sensibles

 

* Ce système crée des inégalités de traitement selon les départements. En effet certains départements déficitaires-prison refusent de laisser sortir des professeurs en attente de mutation (avec d’énormes barèmes) alors que les départements excédentaires mutent aisément leurs enseignants. Ainsi des collègues de départements excédentaires peuvent obtenir un département avec moins de points au barème qu’un collègue demandant sa mutation en provenance d’un département déficitaire : l'argument du barème national qui est le premier qu'on nous oppose n'est donc pas respecté.

 

* Ce système ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir car le calibrage des postes fluctue chaque année. Nos choix ne peuvent se faire en toute connaissance de cause. Comme si nos vies se jouaient sur un coup de dés. Il n’y a aucune échéance.

 

* La suppression massive de postes dans l’Éducation Nationale, dont nous sommes les victimes collatérales, accentue les dysfonctionnements du système de mutation.

 

* Le recrutement local réduit nos chances de mutation : des stagiaires sont affectés sur des postes dans les départements où nous vivons alors que nous attendons depuis des années et que nos mutations nous sont refusées.

 

Les situations causées par la non-obtention de la mutation, sont insupportables. En effet pour la plupart d'entre nous, cela fait plusieurs années que nous demandons une mutation pour rapprochement de conjoint sans avoir de transparence sur

la possibilité d'une mutation dans les années à venir. Notre vie privée est ainsi mise en attente avec impossibilité de se projeter dans l'avenir.

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