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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 14:20

Pour les Mutez-nous :Stéphanie Viget, Sophie Théobald, Cécile Augé

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Mutez-nous : présentent le collectif qui regroupe des Professeurs des Ecoles qui n’ont pas eu leur mutation interdépartementale, parfois depuis plusieurs années. Collectif qui sert non seulement à mutualiser des informations mais aussi à partager les expériences de chacun, à soutenir les plus fragilisés par ces refus de mutation successifs, un peu comme un « forum d’entraide ».

Dans la matinée, table ronde avec les organisations syndicales.

Constats faits par le Collectif :
-le système des permutations informatisées ne fonctionne pas car il ne permet pas le respect de la loi du 11 janvier 1984 (priorités légales accordées pour les rapprochements de conjoint, les dossiers RQTH et l’exercice en zone violence) dans toutes ses phases.
-il y a de plus en plus de gens au bout du rouleau.

M. Bréhier : demande aux MN pourquoi il y a des dysfonctionnements ? Suffit-il de travailler sur le barème ?

MN :

-rappelle que simplement PE et pas dans les arcanes de l’administration
-attire l’attention de M. le Député sur les résultats catastrophiques de cette année : 48 % des mutations se sont faits lors de la 2ième phase du logiciel, donc celle qui ne prend pas en compte les priorités légales définies dans l’article 60 de la loi de janvier 1984.
-indique que le blocage des permutations informatisées est dû au calibrage entrants/sortants (qui fait suite aux cadrages remontés par les Recteurs) défavorable.
-précise qu’il faut répartir plus harmonieusement le recrutement et les mutations.
-démontre que le logiciel fonctionne sur un rapport de chaînes défavorable : c’est toujours la chaîne la plus longue qui est satisfaite (donc la 2ième phase du logiciel, sans les priorités légales)

M. Bréhier : intervient pour signaler que le rôle du Député n’est pas d’intervenir dans la « machine » administrative.

MN : répondent que M. Fekl, Député du Lot-et-Garonne, très sensibilisé aux situations des membres de ce collectif, avait proposé une mise en relation avec le « spécialiste » des questions d’Education auprès du groupe PS à l’Assemblée Nationale, ce qui explique cette réunion.

M. Bréhier : précise pour le recrutement que les engagements pris seront tenus pendant le quinquennat.

MN : met l’accent sur le fait que dans la phase P du logiciel, il n’y a aucune contrainte mathématique permettant la prise en compte des priorités légales et que les syndicats rencontrés le matin ont proposé d’en introduire une.

M. Bréhier :
-fait savoir qu’il pense que les organisations syndicales n’en feront rien.
-veut comprendre à quoi sont dus ces mauvais résultats aux permutations informatisées : est-ce une résultante du concours « Chatel » ? est-ce temporaire ? Si c’est lié au modèle mathématique ? dans ce dernier cas, étudier la contrainte supplémentaire…
-demande de lui faire parvenir rapidement un tableau des situations par département (classes non pourvues, département déficitaire, PES sortis de formation…)

MN :
-rappelle les situations discriminantes de certains membres du Collectif ayant des dossiers RQTH et qui n’obtiennent même pas une intégration lors des exeat/ineat.
-conclut en affirmant que le système des RH du ministère est obsolète et ne prend plus en compte les raisons sociales de la mobilité professionnelle.
-met en garde contre les dépressions qui s’accroissent face à des situations complètement bloquées , et insiste sur les risques liés à ces états de santé.
-laisse à M. le Député un exemplaire des propositions du Collectif.


Fin de la réunion 15h00

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Qui Sommes Nous ?

  • : Enseignants en galère de mutation...
  • : Des professeurs des écoles en attente de mutation qui dénoncent le système injuste de mutation. NOUS REJOINDRE OU NOUS CONTACTER : collectifmuteznous@gmail.com
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L'injustice du système

  Le système de mutation des enseignants du premier degré (qui a évolué en 2007/2008) présente des dysfonctionnements :

* Ce système ne respecte pas l’article 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative aux statuts de la fonction publique d’état qui donne la priorité :

* Aux fonctionnaires séparés de leurs conjoints

* Aux situations relevant du handicap

* Aux fonctionnaires exerçant dans les quartiers urbains sensibles

 

* Ce système crée des inégalités de traitement selon les départements. En effet certains départements déficitaires-prison refusent de laisser sortir des professeurs en attente de mutation (avec d’énormes barèmes) alors que les départements excédentaires mutent aisément leurs enseignants. Ainsi des collègues de départements excédentaires peuvent obtenir un département avec moins de points au barème qu’un collègue demandant sa mutation en provenance d’un département déficitaire : l'argument du barème national qui est le premier qu'on nous oppose n'est donc pas respecté.

 

* Ce système ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir car le calibrage des postes fluctue chaque année. Nos choix ne peuvent se faire en toute connaissance de cause. Comme si nos vies se jouaient sur un coup de dés. Il n’y a aucune échéance.

 

* La suppression massive de postes dans l’Éducation Nationale, dont nous sommes les victimes collatérales, accentue les dysfonctionnements du système de mutation.

 

* Le recrutement local réduit nos chances de mutation : des stagiaires sont affectés sur des postes dans les départements où nous vivons alors que nous attendons depuis des années et que nos mutations nous sont refusées.

 

Les situations causées par la non-obtention de la mutation, sont insupportables. En effet pour la plupart d'entre nous, cela fait plusieurs années que nous demandons une mutation pour rapprochement de conjoint sans avoir de transparence sur

la possibilité d'une mutation dans les années à venir. Notre vie privée est ainsi mise en attente avec impossibilité de se projeter dans l'avenir.

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