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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 22:50

Le SNE-CSEN a été reçu hier par le Ministre. Son président JC Halter a abordé le  problème des mutations, il avait déjà attiré l'attention du ministre dans un courrier daté du 17/09 : http://sne-csen.net/MUTATION-POUR-RAPPROCHEMENT-DE-CONJOINT_a89.html

 

Ci-dessous dores et déjà un extrait du compte rendu de l'audience en cours de rédaction :

 

"Le Ministre a accueilli favorablement notre demande d’actualisation des modalités de permutations et de mutation inter-départementales pour les enseignants du 1er degré, afin qu’elles soient plus en adéquation avec l’évolution de notre société qui, dans le privé, demande mobilité et flexibilité réactive pour garder un emploi. Les règles actuelles laissent des collègues dans des situations parfois dramatiques, ne laissant comme seul recours, que la mise en disponibilité pour garder une vie de famille «normale» ; ce qui met un coup d’arrêt à sa carrière."

 

Soyez assurés de notre soutien

J Houziaux

vice-présidente du SNE-CSEN

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Qui Sommes Nous ?

  • : Enseignants en galère de mutation...
  • : Des professeurs des écoles en attente de mutation qui dénoncent le système injuste de mutation. NOUS REJOINDRE OU NOUS CONTACTER : collectifmuteznous@gmail.com
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L'injustice du système

  Le système de mutation des enseignants du premier degré (qui a évolué en 2007/2008) présente des dysfonctionnements :

* Ce système ne respecte pas l’article 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative aux statuts de la fonction publique d’état qui donne la priorité :

* Aux fonctionnaires séparés de leurs conjoints

* Aux situations relevant du handicap

* Aux fonctionnaires exerçant dans les quartiers urbains sensibles

 

* Ce système crée des inégalités de traitement selon les départements. En effet certains départements déficitaires-prison refusent de laisser sortir des professeurs en attente de mutation (avec d’énormes barèmes) alors que les départements excédentaires mutent aisément leurs enseignants. Ainsi des collègues de départements excédentaires peuvent obtenir un département avec moins de points au barème qu’un collègue demandant sa mutation en provenance d’un département déficitaire : l'argument du barème national qui est le premier qu'on nous oppose n'est donc pas respecté.

 

* Ce système ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir car le calibrage des postes fluctue chaque année. Nos choix ne peuvent se faire en toute connaissance de cause. Comme si nos vies se jouaient sur un coup de dés. Il n’y a aucune échéance.

 

* La suppression massive de postes dans l’Éducation Nationale, dont nous sommes les victimes collatérales, accentue les dysfonctionnements du système de mutation.

 

* Le recrutement local réduit nos chances de mutation : des stagiaires sont affectés sur des postes dans les départements où nous vivons alors que nous attendons depuis des années et que nos mutations nous sont refusées.

 

Les situations causées par la non-obtention de la mutation, sont insupportables. En effet pour la plupart d'entre nous, cela fait plusieurs années que nous demandons une mutation pour rapprochement de conjoint sans avoir de transparence sur

la possibilité d'une mutation dans les années à venir. Notre vie privée est ainsi mise en attente avec impossibilité de se projeter dans l'avenir.

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