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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 11:07
  Il faut que je raconte quand même un peu ma relation à distance avec ma fille Lisa, 2 ans! Car j'évite d'en parler pour ne pas me répéter ou parceque c'est pas forcément très drôle, mais finalement c'est l'essentiel.
C'est ce qui fait que cette situation n'est pas viable. C'est ce qui explique que la présence d'une maman ne peut pas être remplacée par quelques communications téléphoniques, quelques photos ou vidéos et une web cam!

Lors des premiers jours de séparation, Michael a amené les enfants dans un parc de jeux couvert à Anglet, le "parc à Toto".
Iban a de suite été fan, et lors des premiers échanges téléphoniques, il n'a cessé de m'en parler. Du coup Lisa qui ne me parlait pas jusque là au téléphone, où juste me dire "bisou" quand on le lui demandait, s'est mis aussi à dire "parc à Toto!"
Depuis, dès que je l'ai au téléphone, elle me répète "parc à Toto".

Michael m'a dit hier que maintenant dès qu'elle entendait "parc à Toto" elle se mettait à pleurer... Elle ne sait pas que le parc de jeu où elle est allée s'appelle "parc à Toto", par contre comme elle a entendu plusieurs fois son frère m'en parler avec joie et entrain au téléphone, elle a associé ces mots à nos communications téléphoniques.

Elle est bien trop petite pour pouvoir faire abstraction de sa maman et accepter d'échanger au téléphone, et cette situation est très perturbante pour elle. Et il faut être honnête, nos pseudos échanges au téléphone me minent le moral. Ils sont de plus en plus éloignés. Je préfère recevoir quelques photos de leur quotidien pour les voir évoluer, et savoir qu'ils ne pensent pas trop à moi... Même si ça aussi ça me mine le moral...

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Qui Sommes Nous ?

  • : Enseignants en galère de mutation...
  • : Des professeurs des écoles en attente de mutation qui dénoncent le système injuste de mutation. NOUS REJOINDRE OU NOUS CONTACTER : collectifmuteznous@gmail.com
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L'injustice du système

  Le système de mutation des enseignants du premier degré (qui a évolué en 2007/2008) présente des dysfonctionnements :

* Ce système ne respecte pas l’article 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative aux statuts de la fonction publique d’état qui donne la priorité :

* Aux fonctionnaires séparés de leurs conjoints

* Aux situations relevant du handicap

* Aux fonctionnaires exerçant dans les quartiers urbains sensibles

 

* Ce système crée des inégalités de traitement selon les départements. En effet certains départements déficitaires-prison refusent de laisser sortir des professeurs en attente de mutation (avec d’énormes barèmes) alors que les départements excédentaires mutent aisément leurs enseignants. Ainsi des collègues de départements excédentaires peuvent obtenir un département avec moins de points au barème qu’un collègue demandant sa mutation en provenance d’un département déficitaire : l'argument du barème national qui est le premier qu'on nous oppose n'est donc pas respecté.

 

* Ce système ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir car le calibrage des postes fluctue chaque année. Nos choix ne peuvent se faire en toute connaissance de cause. Comme si nos vies se jouaient sur un coup de dés. Il n’y a aucune échéance.

 

* La suppression massive de postes dans l’Éducation Nationale, dont nous sommes les victimes collatérales, accentue les dysfonctionnements du système de mutation.

 

* Le recrutement local réduit nos chances de mutation : des stagiaires sont affectés sur des postes dans les départements où nous vivons alors que nous attendons depuis des années et que nos mutations nous sont refusées.

 

Les situations causées par la non-obtention de la mutation, sont insupportables. En effet pour la plupart d'entre nous, cela fait plusieurs années que nous demandons une mutation pour rapprochement de conjoint sans avoir de transparence sur

la possibilité d'une mutation dans les années à venir. Notre vie privée est ainsi mise en attente avec impossibilité de se projeter dans l'avenir.

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