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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 19:32

Personnes présentes : Madame Coster, DRH, Monsieur Coindet, directeur du cabinet de Monsieur le  Recteur, Isabelle, Gwenaëlle, Christine et Anne-Sophie, membres du collectif Mutez-nous, monsieur Valin représentant le SNUIPP44, et monsieur Kermovant, représentant le SE-UNSA44

 

Après un tour de table des participants, chaque membre du collectif s’est présenté en expliquant sa situation professionnelle et familiale. Ecoute attentive des membres du Rectorat. Nous avions préparé un argumentaire qui se composait de 3 parties :

- les points sur lesquels nous étions en désaccord (le droit à la mutation pour rapprochement de conjoint non respecté, l’attribution de postes uniquement à des nouveaux PE …)

- ce que nous souhaitions (l’équilibrage entre nouvelles recrues et PE en attente de mutation, une prise en charge réelle de notre situation par l’EN …)

- des suggestions

 

 Les membres du rectorat nous ont confirmé que le droit à la mutation pour rapprochement de conjoint était bien appliqué. Chaque enseignant a en effet le droit de demander sa mutation, mais celle-ci n’est pas forcément EFFECTIVE. Ils ont ajouté que le système de mutation dans le premier degré est très compliqué (beaucoup plus que dans le second degré), puisque géré académie par académie (et que le Ministère gère au niveau national). 

Concernant notre demande d’équilibrage entre nouveaux PE, et demandeurs de mutation dans les 40 000 postes de M. Peillon, pas de réponse claire. Nous avons bien compris que nous n’étions pas prévus sur ces postes !!


Le gros problème pour l’académie de Nantes est la situation excédentaire du département de la Loire-Atlantique (département que nous demandons), et ce depuis des années … Nos chances sont quasi-nulles, dans l’immédiat, gros sentiment d’impuissance ressenti par tous les participants de l’audience. La préférence académique a été évoquée : plus de chance d’avoir sa mutation en intra-académique ? Il semblerait que oui, mais pas de réponse vraiment claire de la part de la DRH. Les syndicats se sont joints à nous pour demander plus de clarté et de visibilité sur les résultats des ineats/exeats.

Le représentant du Snuipp a évoqué et dénoncé les passe-droits accordé par la Dasen pour certains inéats accordés à des personnes ayant un conjoint travaillant dans l’Education Nationale et ayant un petit barème. La DRH a répondu qu’elle n’était pas au courant.


La DRH nous fait sous-entendre que 2 ans d’attente pour une mutation, ce n’était pas catastrophique (!!!), ce à quoi nous lui avons répondu que nous nous sentions abandonnés, et dans une situation grave et sans issue. Nous l’avons interrogée sur la possibilité d’obtenir un congé de formation ou un détachement, puisque l’Education Nationale ne nous propose pas de « voie de secours ». Pas de réponse. Nous avons exposé notre volonté de contacter le pôle emploi : cri du cœur de la DRH : « Vous ne pouvez pas faire ça ! » Nos interrogations concernant un délai, ou une échéance par rapport à notre situation, qui nous permettrait de nous projeter, sont, elles aussi, restées en suspens.

 

Madame Coster et Monsieur Coindet  nous ont cependant assuré qu’ils feraient part au recteur de nos différentes questions.

Nous avons de notre côté, émis le souhait de demander une nouvelle audience au rectorat en Mars, après les résultats des permutations informatisées, pour faire le point sur les avancées de nos revendications.


En résumé, dans une ambiance plutôt cordiale , nos questions sont restées sans réponse…

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Qui Sommes Nous ?

  • : Enseignants en galère de mutation...
  • : Des professeurs des écoles en attente de mutation qui dénoncent le système injuste de mutation. NOUS REJOINDRE OU NOUS CONTACTER : collectifmuteznous@gmail.com
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L'injustice du système

  Le système de mutation des enseignants du premier degré (qui a évolué en 2007/2008) présente des dysfonctionnements :

* Ce système ne respecte pas l’article 60 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée relative aux statuts de la fonction publique d’état qui donne la priorité :

* Aux fonctionnaires séparés de leurs conjoints

* Aux situations relevant du handicap

* Aux fonctionnaires exerçant dans les quartiers urbains sensibles

 

* Ce système crée des inégalités de traitement selon les départements. En effet certains départements déficitaires-prison refusent de laisser sortir des professeurs en attente de mutation (avec d’énormes barèmes) alors que les départements excédentaires mutent aisément leurs enseignants. Ainsi des collègues de départements excédentaires peuvent obtenir un département avec moins de points au barème qu’un collègue demandant sa mutation en provenance d’un département déficitaire : l'argument du barème national qui est le premier qu'on nous oppose n'est donc pas respecté.

 

* Ce système ne nous permet pas de nous projeter dans l’avenir car le calibrage des postes fluctue chaque année. Nos choix ne peuvent se faire en toute connaissance de cause. Comme si nos vies se jouaient sur un coup de dés. Il n’y a aucune échéance.

 

* La suppression massive de postes dans l’Éducation Nationale, dont nous sommes les victimes collatérales, accentue les dysfonctionnements du système de mutation.

 

* Le recrutement local réduit nos chances de mutation : des stagiaires sont affectés sur des postes dans les départements où nous vivons alors que nous attendons depuis des années et que nos mutations nous sont refusées.

 

Les situations causées par la non-obtention de la mutation, sont insupportables. En effet pour la plupart d'entre nous, cela fait plusieurs années que nous demandons une mutation pour rapprochement de conjoint sans avoir de transparence sur

la possibilité d'une mutation dans les années à venir. Notre vie privée est ainsi mise en attente avec impossibilité de se projeter dans l'avenir.

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