Personnes présentes : Madame Coster, DRH, Monsieur Coindet, directeur du cabinet de Monsieur le Recteur, Isabelle, Gwenaëlle, Christine et Anne-Sophie, membres du collectif Mutez-nous, monsieur Valin représentant le SNUIPP44, et monsieur Kermovant, représentant le SE-UNSA44
Après un tour de table des participants, chaque membre du collectif s’est présenté en expliquant sa situation professionnelle et familiale. Ecoute attentive des membres du Rectorat. Nous avions préparé un argumentaire qui se composait de 3 parties :
- les points sur lesquels nous étions en désaccord (le droit à la mutation pour rapprochement de conjoint non respecté, l’attribution de postes uniquement à des nouveaux PE …)
- ce que nous souhaitions (l’équilibrage entre nouvelles recrues et PE en attente de mutation, une prise en charge réelle de notre situation par l’EN …)
- des suggestions
Les membres du rectorat nous ont confirmé que le droit à la mutation pour rapprochement de conjoint était bien appliqué. Chaque enseignant a en effet le droit de demander sa mutation, mais celle-ci n’est pas forcément EFFECTIVE. Ils ont ajouté que le système de mutation dans le premier degré est très compliqué (beaucoup plus que dans le second degré), puisque géré académie par académie (et que le Ministère gère au niveau national).
Concernant notre demande d’équilibrage entre nouveaux PE, et demandeurs de mutation dans les 40 000 postes de M. Peillon, pas de réponse claire. Nous avons bien compris que nous n’étions pas prévus sur ces postes !!
Le gros problème pour l’académie de Nantes est la situation excédentaire du département de la Loire-Atlantique (département que nous demandons), et ce depuis des années … Nos chances sont
quasi-nulles, dans l’immédiat, gros sentiment d’impuissance ressenti par tous les participants de l’audience. La préférence académique a été évoquée : plus de chance d’avoir sa mutation en
intra-académique ? Il semblerait que oui, mais pas de réponse vraiment claire de la part de la DRH. Les syndicats se sont joints à nous pour demander plus de clarté et de visibilité sur les
résultats des ineats/exeats.
Le représentant du Snuipp a évoqué et dénoncé les passe-droits accordé par la Dasen pour certains inéats accordés à des personnes ayant un conjoint travaillant dans l’Education Nationale et ayant un petit barème. La DRH a répondu qu’elle n’était pas au courant.
La DRH nous fait sous-entendre que 2 ans d’attente pour une mutation, ce n’était pas catastrophique (!!!), ce à quoi nous lui avons répondu que nous nous sentions abandonnés, et dans une
situation grave et sans issue. Nous l’avons interrogée sur la possibilité d’obtenir un congé de formation ou un détachement, puisque l’Education Nationale ne nous propose pas de « voie de
secours ». Pas de réponse. Nous avons exposé notre volonté de contacter le pôle emploi : cri du cœur de la DRH : « Vous ne pouvez pas faire ça ! » Nos interrogations
concernant un délai, ou une échéance par rapport à notre situation, qui nous permettrait de nous projeter, sont, elles aussi, restées en suspens.
Madame Coster et Monsieur Coindet nous ont cependant assuré qu’ils feraient part au recteur de nos différentes questions.
Nous avons de notre côté, émis le souhait de demander une nouvelle audience au rectorat en Mars, après les résultats des permutations informatisées, pour faire le point sur les avancées de nos revendications.
En résumé, dans une ambiance plutôt cordiale , nos questions sont restées sans réponse…